Le signe de Saül - A propos du sévère avertissement de Paul aux chrétiens (Rm 11, 19-22)

L'auteur croit que le destin individuel et unique du Christ Jésus et celui de son peuple juif sont indissolublement intriqués, et que malgré la différence de nature et d'excellence entre l'Un divin incarné et son extension multiple aux dimensions de chacun des membres de son peuple juif, ils ont le même destin historique et sont promis à la même gloire eschatologique. Il croit aussi que toute la souffrance décrite et exprimée dans les Ecritures leur est commune et qu'à la mort ignominieuse du Messie d'Israël, qui a été suivie de sa résurrection, correspond l'horreur de la Shoah des juifs, qui a été suivie de leur rétablissement, dont ni les nations ni l'Église n'ont encore pris conscience.
Il est choqué par les efforts de trop de clercs, théologiens, et guides spirituels pour dissuader les chrétiens de prendre au sérieux les prophéties. Selon ces gens, Jésus les ayant accomplies, elles ne concernent plus que «l'Église en marche vers son triomphe eschatologique». Leur scepticisme les conduit à occulter les mises en garde solennelles contre celui que Jean nomme l'«Antichrist», tandis que Paul lui donne le nom d'«Adversaire»: «Que personne ne vous abuse d'aucune manière. Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Être perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu.» (2 Th 2, 3-4).
L'auteur voit, dans la dépravation et la violence qui ravagent nos sociétés, les signes avant-coureurs de ce qui se passera quand l'iniquité aura le champ libre, au temps de la puissance de l'Antichrist ? Il répond à l'objection que le mal a toujours existé et que notre époque n'est ni pire ni meilleure que les précédentes, en précisant que le problème n'est pas seulement le degré, croissant ou non, du mal, mais «le temps» qui nous sépare de l'épreuve, et dont Paul avertit qu'il «se fait court» (1 Co 7, 29).
Considéré comme «prophète de malheur», par des chrétiens pour qui le plus grand danger n'est pas le «refroidissement de l'amour», ni la «croissance de l'iniquité» (cf. Mt 24, 12), mais l'«hystérie religieuse» l'auteur estime que c'est d'eux qu'a prophétisé Jérémie en ces termes: «Ils pansent à la légère la blessure de mon peuple en disant: "Paix!" alors qu'il n'y a point de paix.» (Jr 6, 14 = 8, 11).
Il se réjouit de ce que d'autres prennent au sérieux l'avertissement de l'apôtre Pierre, «Sauvez-vous, de cette génération dévoyée!» (Ac 2, 40). Dieu, croit-il, en fera des «Guetteurs» qui avertiront Églises de la venue du «Prince de ce monde» (cf. Jn 12, 31 et parall.), et exhorteront les persécutés à garder l'espérance (cf. Col 1, 23) jusqu'à la fin, comme l'a dit le Christ : «Quand cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche.» (Lc 21,28).

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Le signe de Saül - A propos du sévère avertissement de Paul aux chrétiens (Rm 11, 19-22)

L'auteur croit que le destin individuel et unique du Christ Jésus et celui de son peuple juif sont indissolublement intriqués, et que malgré la différence de nature et d'excellence entre l'Un divin incarné et son extension multiple aux dimensions de chacun des membres de son peuple juif, ils ont le même destin historique et sont promis à la même gloire eschatologique. Il croit aussi que toute la souffrance décrite et exprimée dans les Ecritures leur est commune et qu'à la mort ignominieuse du Messie d'Israël, qui a été suivie de sa résurrection, correspond l'horreur de la Shoah des juifs, qui a été suivie de leur rétablissement, dont ni les nations ni l'Église n'ont encore pris conscience.
Il est choqué par les efforts de trop de clercs, théologiens, et guides spirituels pour dissuader les chrétiens de prendre au sérieux les prophéties. Selon ces gens, Jésus les ayant accomplies, elles ne concernent plus que «l'Église en marche vers son triomphe eschatologique». Leur scepticisme les conduit à occulter les mises en garde solennelles contre celui que Jean nomme l'«Antichrist», tandis que Paul lui donne le nom d'«Adversaire»: «Que personne ne vous abuse d'aucune manière. Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Être perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu.» (2 Th 2, 3-4).
L'auteur voit, dans la dépravation et la violence qui ravagent nos sociétés, les signes avant-coureurs de ce qui se passera quand l'iniquité aura le champ libre, au temps de la puissance de l'Antichrist ? Il répond à l'objection que le mal a toujours existé et que notre époque n'est ni pire ni meilleure que les précédentes, en précisant que le problème n'est pas seulement le degré, croissant ou non, du mal, mais «le temps» qui nous sépare de l'épreuve, et dont Paul avertit qu'il «se fait court» (1 Co 7, 29).
Considéré comme «prophète de malheur», par des chrétiens pour qui le plus grand danger n'est pas le «refroidissement de l'amour», ni la «croissance de l'iniquité» (cf. Mt 24, 12), mais l'«hystérie religieuse» l'auteur estime que c'est d'eux qu'a prophétisé Jérémie en ces termes: «Ils pansent à la légère la blessure de mon peuple en disant: "Paix!" alors qu'il n'y a point de paix.» (Jr 6, 14 = 8, 11).
Il se réjouit de ce que d'autres prennent au sérieux l'avertissement de l'apôtre Pierre, «Sauvez-vous, de cette génération dévoyée!» (Ac 2, 40). Dieu, croit-il, en fera des «Guetteurs» qui avertiront Églises de la venue du «Prince de ce monde» (cf. Jn 12, 31 et parall.), et exhorteront les persécutés à garder l'espérance (cf. Col 1, 23) jusqu'à la fin, comme l'a dit le Christ : «Quand cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche.» (Lc 21,28).

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Le signe de Saül - A propos du sévère avertissement de Paul aux chrétiens (Rm 11, 19-22)

Le signe de Saül - A propos du sévère avertissement de Paul aux chrétiens (Rm 11, 19-22)

by Menahem R. Macina
Le signe de Saül - A propos du sévère avertissement de Paul aux chrétiens (Rm 11, 19-22)

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Il est choqué par les efforts de trop de clercs, théologiens, et guides spirituels pour dissuader les chrétiens de prendre au sérieux les prophéties. Selon ces gens, Jésus les ayant accomplies, elles ne concernent plus que «l'Église en marche vers son triomphe eschatologique». Leur scepticisme les conduit à occulter les mises en garde solennelles contre celui que Jean nomme l'«Antichrist», tandis que Paul lui donne le nom d'«Adversaire»: «Que personne ne vous abuse d'aucune manière. Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Être perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu.» (2 Th 2, 3-4).
L'auteur voit, dans la dépravation et la violence qui ravagent nos sociétés, les signes avant-coureurs de ce qui se passera quand l'iniquité aura le champ libre, au temps de la puissance de l'Antichrist ? Il répond à l'objection que le mal a toujours existé et que notre époque n'est ni pire ni meilleure que les précédentes, en précisant que le problème n'est pas seulement le degré, croissant ou non, du mal, mais «le temps» qui nous sépare de l'épreuve, et dont Paul avertit qu'il «se fait court» (1 Co 7, 29).
Considéré comme «prophète de malheur», par des chrétiens pour qui le plus grand danger n'est pas le «refroidissement de l'amour», ni la «croissance de l'iniquité» (cf. Mt 24, 12), mais l'«hystérie religieuse» l'auteur estime que c'est d'eux qu'a prophétisé Jérémie en ces termes: «Ils pansent à la légère la blessure de mon peuple en disant: "Paix!" alors qu'il n'y a point de paix.» (Jr 6, 14 = 8, 11).
Il se réjouit de ce que d'autres prennent au sérieux l'avertissement de l'apôtre Pierre, «Sauvez-vous, de cette génération dévoyée!» (Ac 2, 40). Dieu, croit-il, en fera des «Guetteurs» qui avertiront Églises de la venue du «Prince de ce monde» (cf. Jn 12, 31 et parall.), et exhorteront les persécutés à garder l'espérance (cf. Col 1, 23) jusqu'à la fin, comme l'a dit le Christ : «Quand cela commencera d'arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre délivrance est proche.» (Lc 21,28).


Product Details

BN ID: 2940044612570
Publisher: Menahem R. Macina
Publication date: 06/06/2013
Sold by: Smashwords
Format: eBook
File size: 176 KB
Age Range: 18 Years
Language: French

About the Author

Naissance: 1936 (France)
Etudes supérieures: Université Hébraïque de Jerusalem (1977-1982).
Licence d'Histoire de la Pensée juive (1980) + cycle complementaire de Patristique et de littérature chrétienne syriaque (1980-1982).
Domaines de recherche: schisme Eglise-Synagogue; messianisme juif et chrétien; eschatologie; millénarisme.

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Menahem_Macina

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Born: 1936 (France)
High School: Hebrew University, Jerusalem (1977-1982)
BA History Jewish Thought (1980) + Complementary studies in Patristics and Syriac literature (1980-1982).
Research Fields: Doctrinal polemics between Church and Synagogue; Jewish and Christian messianism; eschatology; millenarism.

Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Menahem_Macina

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