Ravehsnest: ou les peaux rouges

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Overview

Mon oncle avait longtemps voyagé, je pourrais dire longtemps résidé, en Europe; car sur ses cinquante-neuf années, il en avait passé au moins vingt hors du continent américain. Vieux garçon, sans autre occupation que de recevoir les revenus d'une belle propriété, dont la valeur s'accroissait rapidement par suite du développement prodigieux de la ville de New-York, avec des goûts formés par les voyages, il était naturel qu'il cherchât de préférence les régions où il pouvait le mieux se satisfaire. Hughes Roger Littlepage, second fils de mon grand-père, Mordaunt Littlepage, et de sa femme Ursule Matbone, était né en 1786. Mon père, Malbone Littlepage, était le fils aîné de la famille, et il aurait hérité de la propriété de Ravehsnest, s'il avait survécu à ses parents; mais comme il était mort jeune, je recueillis à l'âge de dix-huit ans ce qui eût été sa succession. Mon oncle Ro, cependant, avait eu pour sa part Satanstoe et Lilacksbush, deux maisons de campagne avec fermes, qui, sans être élevées à la dignité de domaines, pouvaient bien, en fin de compte, se montrer d'un meilleur rapport que les acres étendus qui formaient le patrimoine du frère aîné. Mon grand-père était riche; car non-seulement la fortune des Littlepage était concentrée dans ses mains, mais aussi celle des Mordaunt, qui était la plus considérable, sans compter quelques legs fort arrondis, provenant d'un certain colonel Dirck Follock, ou Van Valkenburgh, qui, bien que parent très-éloigné, avait choisi pour ses héritiers les descendants de ma bisaïeule, Anneka Mordaunt. Nous étions tous bien pourvus, mes tantes ayant de fort beaux capitaux en obligations et en hypothèques sur une propriété appelée Mooseridge, outre quelques actions sur la ville, tandis que ma sœur Marthe possédait en deniers comptants cinquante mille dollars. J'avais aussi des actions de ville qui devenaient d'un bon produit; et une clause de minorité pendant sept ans avait formé une accumulation de capitaux qui étaient parfaitement placés dans la compagnie de l'État de New-York. Je dis une clause de minorité, parce que mon père et mon grand-père, l'un en me plaçant moi-même et une portion de la propriété sous la tutelle de mon oncle, l'autre en confiant à ses soins le reste de mes biens, avaient spécialement stipulé que je n'entrerais pas en jouissance avant d'avoir accompli ma vingt-cinquième année.

Product Details

ISBN-13: 9781495997044
Publisher: CreateSpace Publishing
Publication date: 02/19/2014
Pages: 192
Product dimensions: 8.50(w) x 11.00(h) x 0.41(d)
Language: French

About the Author

Activités romancier
Naissance
15septembre1789
Décès
14septembre1851
Genres aventure
James Fenimore Cooper est un écrivain américain né à Burlington dans le New Jersey le 15septembre1789, mort à Cooperstown dans l'État de New York le 14septembre1851. Il est notamment l'auteur du livre Le Dernier des Mohicans.
Jeunesse et études
Il va à l'école à Albany et à New Haven. Il entre à l'université Yale à l'âge de quatorze ans et reste le plus jeune étudiant jamais entré dans cette université. Trois ans après, il s'engage dans la marine américaine. Il se marie et met fin à sa carrière de marin en 1811. Il s'installe alors à dans le comté de Westchester (État de New York). De 1826 à 1833, il vit en Europe.
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