Léger comme une plume...: ... raide comme la mort

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Overview

Le roman à l'origine de la série TV bientôt disponible aux États-Unis sur Hulu.
L’heure de gloire de McKenna est arrivée. Elle a intégré le groupe d’Olivia, la reine du lycée, et est invitée au bal de fin d’année par le frère de celle-ci. McKenna ne pouvait rêver mieux. Enfin… jusqu’à la fête d’anniversaire d’Olivia. Ce soir-là, une nouvelle, Violet, propose de jouer à «  Léger comme une plume, raide comme la mort  ». Durant la partie, elle imagine les morts de la belle Olivia, de la provocante Candice et de l’athlétique Mischa. Ces propos morbides mettent McKenna mal à l’aise mais, après tout, ce n’est qu’un jeu, n’est-ce pas  ? Une semaine plus tard, le jeu n’a plus rien d’amusant  : Olivia meurt dans un accident de voiture, exactement comme l’avait prédit Violet. Avec l’aide de son voisin Trey, McKenna cherche à découvrir quelle sorte de malédiction Violet semble avoir déclenchée. Plus la popularité de Violet grimpe, plus McKenna et Trey sentent que le temps presse. Le nouvel «  accident  » est pour bientôt.
 

Product Details

ISBN-13: 9782016259412
Publisher: Hachette Romans
Publication date: 09/13/2017
Series: Hors-séries
Sold by: Hachette Digital, Inc.
Format: eBook
File size: 2 MB
Age Range: 13 Years
Language: French

Read an Excerpt

CHAPTER 1

— Euh, dis donc, tu n'avais pas dit qu'Henry serait là ce week-end! a interrompu Candace au beau milieu du monologue d'Olivia qui voulait trouver la robe parfaite pour le gala d'automne.

Elle avait commencé à chercher pendant l'été et avait une idée très précise sur la robe qu'elle porterait. D'ailleurs, après l'avoir entendue nous la décrire deux fois pendant notre sortie au centre commercial après les cours, nous étions toutes capables d'en imaginer les moindres détails. La robe de ses rêves était de la couleur du glaçage à la crème au beurre goût vanille, pas trop jaune pour que ça ne fasse pas trop estival, pas trop blanc pour ne pas faire mariée. Elle se contenterait aussi d'une robe écrue ou coquille d'œuf, ou de toute variation de blanc qui ferait ressortir son bronzage glamour obtenu en faisant de l'aviron tous les matins en colonie de vacances au Canada. Même mes footings quotidiens en Floride sous le soleil torride ne m'avaient pas permis d'obtenir un bronzage aussi prononcé que celui d'Olivia.

Olivia était la dernière du groupe à avoir seize ans, mais aucune de nous n'avait encore de voiture en ce mois de septembre. Mischa partageait une voiture avec sa grande sœur, même si, au final, sa grande sœur semblait toujours l'utiliser. Après la distribution des bulletins trimestriels, les parents divorcés de Candace lui avaient interdit l'accès à une voiture tant qu'elle n'aurait pas amélioré ses notes ; c'était d'ailleurs un des rares points sur lesquels il n'y avait pas de dispute entre eux. Prendre le bus pour rentrer du centrecommercial n'était pas génial, mais c'était toujours moins humiliant que de demander à un parent de venir nous chercher toutes les cinq à bord d'un 4 × 4 garé à l'angle de la sortie. Nous étions en pleine forme cet aprèsmidi-là après avoir dégusté nos cafés latte sucrés au centre commercial. Nous avions dépensé notre argent de poche dans des boucles d'oreilles et des romans juste pour pouvoir dire que nous avions acheté quelque chose à apporter chez Olivia. Quitter le centre commercial sans avoir rien acheté semblait étrange et donnait une impression de gâchis. Moi, j'avais acheté une paire de longues boucles d'oreilles qui seraient super pour le gala d'automne, si un garçon m'invitait à y aller dans la semaine à venir.

Olivia a donc regardé en direction de chez elle, là où Candace avait remarqué le 4 × 4 bleu d'Henry garé dans l'allée devant la maison à deux étages. Son nez angélique s'est plissé et elle a mis une main sur ses lèvres pour montrer son objection à la présence de son frère.

— Oh non. Je ne savais pas qu'il serait là.

— C'est qui Henry?

Violet Simmons était nouvelle en ville. Seule une fille ayant emménagé au cours de l'été pouvait ignorer l'identité d'Henry Richmond.

— Mon frère, a lancé Olivia avec dégoût.

— Son frère hyper sexy, a ajouté Candace de sa voix rauque.

Candace était une blonde à poitrine généreuse plutôt grande gueule et effrontée. Cotton était son nom de famille, et la classe entière éclatait de rire lorsque les profs remplaçants faisaient l'appel et annonçaient Cotton, Candy, comme « barbe à papa » en anglais! Elle n'était pas aussi jolie qu'Olivia, mais de loin, si on clignait des yeux et que le soleil rayonnait d'une façon particulière, on l'aurait crue si elle avait dit qu'elle était mannequin. Au cours de mes deux premières semaines dans le cercle populaire d'Olivia, Candace m'avait fait l'honneur de partager avec moi ses réflexions et ses opinions sans fin. Candace était convaincue que le professeur de biologie, M. Tyrrell, embrassait bien. Elle avait été expulsée du lycée pendant trois jours vers la fin de la seconde, lorsque j'étais l'ancienne version de McKenna, parce qu'elle s'était fait prendre par le coach, M. Highland, pendant l'entraînement de foot des garçons, avec Isaac Johnston sous les gradins. Candace disait exactement ce qu'elle pensait et, même si elle se trouvait hilarante, elle me terrifiait un peu. Elle passait sans doute chaque seconde de la journée à penser aux garçons.

Olivia a levé les yeux au ciel: — Candace, t'es vraiment dégueu!

Mais Candace n'était pas la seule à trouver Henry sexy. J'étais folle d'Henry Richmond depuis le primaire, à l'époque où tous les enfants d'une même promo s'invitaient aux fêtes d'anniversaire dans notre petite ville. Henry avait deux ans de plus qu'Olivia et venait d'entrer à l'université au Northwestern College. Il étudiait la sociologie avec pour objectif de faire ensuite son droit. Si je savais tout ça, c'est parce que j'avais gardé en mémoire quasiment tout ce que j'avais pu trouver sur lui comme photos ou articles dans mon album de promo. Henry ne m'avait sans doute jamais remarquée l'année dernière, lorsqu'on s'était croisés dans les couloirs du lycée. Il était alors en terminale et était déjà accepté à l'université avec une bourse généreuse alors que je n'étais jamais qu'une fille de seconde quelconque. D'ailleurs, s'il m'avait remarquée, il se serait sans doute souvenu de la petite fille joufflue de CE1 assise à la table de ses parents, en train de chanter Joyeux Anniversaire dans le noir à l'occasion des huit ans d'Olivia.

— Je trouve ça mignon! Il est rentré pour ton anniversaire.

Mischa était l'opposé physique de Candace. Petite et menue, la gymnaste star du lycée avait d'immenses yeux marron et d'épais cheveux bruns parfaitement lisses et soyeux qui pendaient lourdement jusqu'à sa taille. Elle était acerbe et choisissait ses mots, mais, en deux semaines d'amitié, j'avais déjà la nette impression que derrière ses yeux se cachait une tempête de pensées.

— Il n'est pas rentré pour mon anniversaire, a corrigé Olivia. Il est sans doute rentré à cause de son pied à la noix.

Quand Henry était encore au lycée, il faisait partie de l'équipe de tennis et il a rapporté au lycée son unique trophée régional en plus de vingt ans. Pendant son année de terminale, il a joué alors qu'il souffrait d'une fracture de stress au niveau du cinquième métatarse et a attendu d'avoir gagné le championnat de Madison pour voir un médecin. Après ça, il a passé le reste de l'année avec la jambe dans le plâtre. Lors de la remise des diplômes, il a traversé la scène sur des béquilles et le proviseur, M. Nylander, lui a fièrement mis une tape dans le dos. Je le savais même si je n'étais qu'en seconde à cette époque-là, parce que j'ai assisté à la remise en tant que porte-drapeau de la fanfare. J'ai tenu mon énorme drapeau blanc pendant toute la remise des diplômes sous un chaud soleil de juin en observant Henry Richmond, éperdue d'admiration pour ce grand jeune homme aux cheveux auburn et aux yeux verts pétillants.

Je mentirais si je disais que je n'étais pas aux anges d'apprendre qu'Henry serait dans la maison des Richmond pendant la soirée pyjama d'Olivia. Je n'avais jamais envisagé que mon extase pâmée devant Henry pourrait être un tant soit peu réciproque. Et pourtant, alors que nous approchions de la maison des Richmond où nous passerions la nuit dans la cave reconvertie et tapissée de moquette, mon cœur s'est mis à battre la chamade à l'idée d'y croiser Henry, d'avoir la possibilité de jeter un coup d'œil dans sa chambre en passant.

Nous étions en train de traverser la pelouse du jardin de devant, nos sacs du centre commercial à la main en plus de nos sacs à dos, lorsque la porte vitrée anti-tempête s'est ouverte et qu'Henry est sorti sur le porche, suivi d'un beau jeune homme aux cheveux bouclés que je n'avais jamais vu auparavant.

— Tiens donc, regarde un peu qui voilà! Alors, comme ça, c'est bientôt ton anniversaire? a lancé Henry, les clés de son 4 × 4 accrochées à son index.

— Pourquoi est-ce que tu es rentré, espèce de loser? a rétorqué Olivia en lui balançant son sac à dos, qu'il a évité comme un chef, habitué qu'il était à une vie de batailles avec sa sœur.

— Je n'aurais raté ta fête de princesse pour rien au monde, a-t-il répondu d'un ton taquin, tout en nous regardant.

Je me suis sentie rougir et j'ai commencé à avoir chaud parce qu'il nous observait, telle une brochette des plus jolies filles de seize ans que le lycée Weeping Willow avait à offrir. Il connaissait probablement Candace et Mischa, qui étaient amies avec Olivia depuis de nombreuses années. Il se rendait sans doute compte à cet instant précis qu'un visage familier manquait au troupeau de filles gloussantes: Emily Morris, une fille aux cheveux blond vénitien qui donnait l'impression de bouder en permanence et qui avait déménagé à Chicago pendant l'été. Je pouvais remercier les parents d'Emily, qui m'avaient permis d'accéder à mon nouveau statut de fille populaire, puisque le départ d'Emily du cercle d'Olivia avait créé une place pour moi.

— C'est ça, oui ... a ironisé Olivia. Alors il est où, mon cadeau?

— Je t'offre ma présence, a plaisanté Henry. Et, de toute façon, ton anniversaire est demain. Donc, même si je t'avais apporté un truc très cool de l'université, il faudrait que tu attendes demain matin pour le découvrir.

J'ai pensé aux boucles d'oreilles en argent en forme de rubans que j'avais apportées avec moi, enveloppées dans du papier cadeau et cachées dans mon sac à dos pour les offrir à Olivia le lendemain matin. J'y avais laissé presque tout l'argent que ma famille m'avait donné pour mon propre anniversaire.

— T'es pas sympa. Alors c'est qui, ton ami? a demandé Olivia.

— Moi c'est Charlie, a répondu le copain mignon d'Henry.

Je n'ai même pas eu besoin de regarder par-dessus mon épaule gauche pour voir que Candace battait des paupières en baissant le menton, tout sourire, et en se balançant légèrement comme elle le faisait chaque fois qu'elle voulait établir un contact visuel avec un garçon mignon. Candace plaisait toujours aux garçons. Plus tôt cet après-midi-là, le serveur du café lui avait fait un clin d'œil au centre commercial pendant qu'il lui servait son latte. Elle était plus abordable qu'Olivia, qui était si jolie qu'elle en était intimidante, et puis son cœur appartenait et appartiendrait toujours à Pete Nicholson.

— Enchantée, Charlie, moi c'est Candace, a dit Candace derrière Olivia et moi, tout en lui adressant un salut de la main qui a fait s'entrechoquer bruyamment ses multiples bracelets.

Charlie l'a saluée en retour avec un sourire rayonnant.

— Et voici Mischa, Violet et McKenna, a ajouté Olivia, qui nous désignait de la tête.

— McKenna, a répété Henry, et il m'a dévisagée de la tête aux pieds de ses yeux si verts. Je me souviens de toi.

J'étais incapable de répondre, j'étais tétanisée. Bien sûr qu'il se souvenait de moi, ça faisait à peine quatre mois qu'il n'était plus au lycée et que nous ne nous croisions plus devant nos casiers, séparés d'à peine cinq mètres. Mais sa voix suggérait qu'il se souvenait de quelque chose de plus ancien, d'avant le lycée, peut-être de la dernière fois où j'avais été dans la maison des Richmond à l'âge de huit ans. Comme si la fille de seconde rondouillette qu'il avait vue en juin dernier toute suante en uniforme bleu marine de porte-drapeau pendant la remise des diplômes, ce n'était pas moi mais une parfaite étrangère.

— Tu habites rue Martha non?

Cette attention de sa part a suffi à me faire bégayer. Si j'avais su qu'Henry serait là quand Olivia m'avait invitée à passer la nuit chez elle, j'aurais sans doute trouvé une excuse du type que je devais partir en weekend avec ma mère pour éviter la situation.

— Oui, ai-je réussi à répondre, curieuse de savoir comment et pourquoi il savait où j'habitais avec ma mère.

Le fait qu'il le sache n'aurait pas dû m'étonner ; l'année de mes huit ans, tout le monde connaissait notre adresse. Tout le monde passait devant en voiture. Mais j'étais tout de même surprise qu'il se souvienne, après tout ce temps.

— Cool, a ajouté Henry d'un hochement de la tête, sans sourire.

Tout le monde s'est tu pendant un instant gênant et j'ai bien peur qu'ils aient tous pensé à la même chose, sauf Violet et Charlie. C'était sans doute pour ça qu'Henry se souvenait de moi depuis l'enfance, une raison qui n'avait rien à voir avec mon apparence ou les porte-drapeaux de la fanfare. C'était une chose dont on parlait rarement en ville et à laquelle je préférais ne pas trop penser ; c'était pour cette même raison que tout le monde passait devant chez nous en voiture comme pour prendre un raccourci, sauf qu'en fait pas vraiment. Heureusement, personne n'a rien dit.

Alors c'est toi, McKenna Brady ... — Charlie est dans ma fraternité à l'université, a précisé Henry pour briser le silence. On va au match des Packers demain après-midi, après mon rendez-vous chez le radiologue.

— J'en étais sûre, a enchaîné Olivia. Vous voyez? Il est là pour faire des radios. Il se fiche de mes seize ans.

— Qu'est-ce qu'il y peut si la saison de football américain commence le jour de l'anniversaire de sa petite sœur? a lancé Charlie pour blaguer.

— Merci, Charlie, a répondu Henry. Maintenant, si vous voulez bien nous excuser, maman nous a demandé d'aller en ville pour faire quelques courses.

On était vendredi soir à presque 18 heures, et le ciel du début de septembre commençait à déployer ses premières ombres bleu pervenche. Il faisait toujours étonnamment chaud, une chaleur sèche qui m'empêchait totalement de me concentrer en cours parce que mon cerveau était convaincu que c'était encore les vacances d'été. Il faisait chaud au point qu'Olivia nous avait donné pour instruction d'apporter nos maillots de bain pour la fête au cas où on aurait envie de piquer une tête dans sa piscine avant le dîner. Je me demandais si cette baignade était toujours d'actualité, parce que, même si j'avais déjà porté mon maillot de bain en Floride à la piscine de l'immeuble dans lequel mon père vivait, je ne l'avais encore jamais porté devant des gens de Willow que je connaissais bien. J'étais ravie de me dire que, la première fois que je l'exhiberais, ce serait devant Henry et Charlie. Mon cœur s'est mis à battre furieusement. Ma perte de poids était encore récente et j'avais toujours du mal à en croire mes yeux quand je me voyais dans la glace. C'était comme si, à n'importe quel moment, les kilos pouvaient réapparaître sur moi à l'improviste, d'un coup.

Alors qu'on entrait dans la maison, j'ai entendu Henry dire à Charlie:

— Elle croit qu'elle va recevoir une voiture pour son anniversaire demain.

Les Richmond étaient riches ou du moins assez aisés, j'étais donc relativement convaincue que la mère d'Olivia ne découpait pas les coupons de promotion du journal du dimanche pour du liquide vaisselle ou des plats préparés basses calories comme le faisait ma mère. Je pouvais sans aucun mal imaginer une voiture économique toute mignonne avec un gros nœud dessus attendant Olivia dans l'allée le lendemain matin. J'ai soudain eu besoin de refouler une montée de jalousie. J'avais eu seize ans en juillet et je savais, plusieurs mois avant mon anniversaire, que mes parents ne m'offriraient jamais de voiture.

Alors qu'Henry mettait son moteur en marche derrière nous, Candace a murmuré:

— À mon anniversaire, est-ce que je peux avoir Charlie comme cadeau?

*
Une heure plus tard, nous flottions toutes dans la piscine et, une fois de plus, la conversation tournait autour du gala. Je regardais distraitement des nuages noirs et colériques qui annonçaient des orages au sud. J'étais du côté le plus profond de la piscine et je pédalais lentement dans l'eau, une main sur le matelas gonflable rose et un œil sur la porte vitrée coulissante qui donnait sur le séjour des Richmond. Mon amitié avec Olivia était trop récente pour que j'ose lui poser des questions sur son frère, et je n'avais pas suffisamment confiance en mon apparence pour penser que j'aurais une quelconque chance avec lui. Pour autant que je sache, Henry avait pu renouer avec Michelle Kimball, sa petite copine en première et terminale. J'avais appris qu'ils s'étaient séparés au début de l'été parce qu'ils allaient à des universités différentes à l'automne. Michelle était amie avec Amanda, la grande sœur de Mischa, donc je me disais qu'il valait sans doute mieux que je ne dise rien de l'intérêt que je portais à Henry.

— On va au Bobby's après le gala, c'est sûr.

Les paroles de Mischa m'ont ramenée à la conversation des filles dans la piscine et m'ont éloignée de l'idée que la porte pouvait s'ouvrir pour laisser sortir Henry et Charlie sur le patio.

(Continues…)



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