Autotraitement du mal de ventre

Autotraitement du mal de ventre

by Larry Tremblay
Autotraitement du mal de ventre

Autotraitement du mal de ventre

by Larry Tremblay

Paperback(3rd ed.)

$20.99 
  • SHIP THIS ITEM
    Qualifies for Free Shipping
  • PICK UP IN STORE
    Check Availability at Nearby Stores

Related collections and offers


Overview

Ce livre porte sur ce que l'on peut faire pour soulager de façon naturelle les symptomes associéss aux troubles digestifs fonctionnels (TDF). Parmi ceux-ci on retrouve la dyspepsie qui consiste en une digestion difficile accompagnee parfois de reflux, de ballonnements et de nausees. Elle accompagne souvent le syndrome de l'intestin irritable (SII) qui est une douleur diffuse dans le gros intestin et qui comporte des episodes de crampes, de flatulences, de diarrhee et/ou de constipation. A cela peut s'ajouter des symptomes tels la migraine, l'insomnie, l'angoisse et l'anxiete, des maux de dos, etc. Le livre montre qu'il est possible de reduire sensiblement ces malaises et de favoriser un bon fonctionnement du systeme digestif naturellement. Selon l'auteur, il est possible mener une vie normale et sans douleur malgre un TDF. Ce livre est sans doute le plus complet que l'on puisse trouver sur le sujet, ainsi que celui qui permet le plus de developper l'autonomie du patient dans la gestion et le traitement de ses symptomes d'où le titre « Autotraitement...».

Apres une description de ses symptomes, l'auteur precise les exercices qu'il a developpe; afin de gerer la majorite des symptomes associes aux TDF. Le livre comporte une revue de litterature qui compte six sections : les critres de Rome, qui se veulent une reconnaissance internationale du diagnostic, de la terminologie et des traitements associes aux TDF; la description et les traitements proposes, medicaux ou non, pour les maux les plus frequents (flatulence, reflux, constipation, diarrhee, migraine, anxiete, etc.). Il traite aussi des causes connues de maux de ventre (alimentation, allergies, maladies, etc.), ainsi que de certaines hypotheses recentes visant a; comprendre les TDF (systeme nerveux central, traumatismes, psychosomatique, depression). Il presente aussi des exercices proposes par d'autres auteurs; et ce que l'on peut prendre pour soulager certains symptomes (medicaments, phytotherapie, alimentation, supplements alimentaires).


Product Details

ISBN-13: 9781425114329
Publisher: Trafford Publishing
Publication date: 01/16/2008
Edition description: 3rd ed.
Pages: 220
Product dimensions: 6.00(w) x 9.00(h) x 0.46(d)
Language: French

About the Author

Natif; en 1956, de Forestville, sur la Cote-Nord du Quebec (Canada), l'auteur a entrepris des etudes en philosophie Universite Laval en 1976 (baccalaureat) ainsi qu'en Management economics a Guelph, en Ontario (Canada), en 1981 (baccalaureat) et des etudes de maitrise en economique a Laval en 1985 (30 credits). Il travaille au gouvernement du Quebec depuis 1986.

Il s'est initie a la meditation transcendantale en 1980. Il a entrepris une psychanalyse de 1988 a 1994. Il a suivi une formation en technique Nadeau en 1995 et en Tai chi taoiste depuis 2005. Il a aussi eperimente plusieurs techniques discutees dans cet ouvrage (acupuncture, physiotherapie, orthotherapie, chiropractie).


Il presente tehcniques dans des groupes d'entraide de l'Association pour les maladies gastro-intestinales fonctionnelles ( www.amgif.qc.ca ). Il a également donne des conférence sur son approche et ses techniques lors de colloques de la même association.

Il souffre de troubles digestifs fonctionnels (TDF) depuis sa naissance. Grace a plusieurs techniques, il a reduit considerablement les douleurs qui y sont associees. Pour lui, il est possible de vivre une vie normale, presque sans douleur, malgre les TDF.

Read an Excerpt

Autotraitement Du Mal De Ventre

Ou Soulager Les Troubles Digestifs Fonctionnels Et Les Symptômes Associés : Diarrhée, Constipation, Migraine, Insomnie, Anxiété, Etc.


By Larry Tremblay

Trafford Publishing

Copyright © 2007 Droit d'auteur
All rights reserved.
ISBN: 978-1-4251-1432-9



CHAPTER 1

INTRODUCTION


Je ne suis pas médecin. Je souffre de dyspepsie et du syndrome de l'intestin irritable (SII) depuis ma prime enfance. J'ai expérimenté plusieurs démarches et j'ai tenté de développer celles qui me convenaient le mieux, parfois à cause de l'urgence du moment. Celle que je propose se veut un complément à l'approche médicale. Le degré de sensibilité et la persévérance qu'elle exige ne va pas de soi et ne sont pas enseignés. Je peux cependant vous assurer qu'ils m'ont permis de maîtriser mes symptômes, même s'ils semblaient parfois voguer sur une mer imprévisible, cruelle et envahissante.

La section « Démarche personnelle » décrit, dans des termes simples, les symptômes que j'ai vécus ainsi que certaines de mes hypothèses pour tenter d'expliquer les TDF. Le lecteur pourrait s'y reconnaître et mieux comprendre ma démarche. Je détaille ensuite les exercices d'évacuation des gaz, de libération de la tension nerveuse, et donc de la douleur. Comme il s'agit, à ma connaissance, d'une démarche peu connue, j'en détaille les exercices et les différents niveaux d'amélioration que l'on peut en attendre.

L'esprit dans lequel j'ai abordé ce livre ressemble étrangement à celui de Peter Pan, emblème mythique de ma génération (baby-boomers). Nous avons tous expérimenté étant jeunes ce sentiment d'énergie profonde qui nous permettait de guérir, de jouer ou de courir. Je me souviens d'instants de quasi grâce où j'avais l'impression que ma vitalité me permettrait de passer à travers tous les éventuels maux et les vicissitudes de la vie. Malheureusement, nous avons tendance, avec le temps et, de surcroît, lorsque l'on souffre de TDF, à oublier cette sensation de pleine vitalité. On vient à penser que l'on ne la revivra jamais. Comme Peter Pan, il faut, au contraire, ne jamais cesser d'y croire et ... y mettre nos meilleurs efforts. De plus, il faudra transcender nos douleurs, le sentiment d'échec et de découragement. Il faudra persévérer, expérimenter, bouger. Que serait Peter Pan sans son combat contre le Capitaine Crochet? Et si ce dernier était ces maux, tant physiques que psychologiques, qui nous assaillent, nous paralysent? Et s'il était la mémoire et la peur de ceux qui nous ont fait mal? Si, comme l'indique le Dr Daniel Dufour dans son livre Les tremblements intérieurs(p. 24), la maladie « n'est qu'un message d'une erreur profonde ou superficielle dans l'attitude des gens face à la vie ». Comme disent les sportifs : « Il n'y a pas de gloire, ni d'honneur à vaincre sans péril. » Or, aujourd'hui, à la veille de la cinquantaine, je suis beaucoup plus heureux, plus optimiste, moins souffrant et je fais beaucoup plus de sports qu'à trente ans. Je ressens à nouveau cette merveilleuse vitalité de mon enfance. Dieu que je vous le souhaite!

Comme l'indique le docteur Scott Peck, psychiatre, dans son livre Les gens du mensonge(p. 54-55) : « Guérir, c'est aimer. Là où il y a de l'amour, il y a de la guérison. Paradoxalement, une psychologie du mal doit être une psychologie de l'amour, une psychologie débordante d'amour de la vie. Tout au long de son cheminement, sa méthodologie doit se soumettre non seulement à l'amour de la vérité, mais à l'amour de la vie également; à l'amour de la chaleur, de la lumière et du rire, de la spontanéité et de la joie, du besoin de servir et d'être utile. » Substituez les symptômes et les douleurs associés aux TDF à la psychologie du mal du Dr Peck et vous aurez l'objectif de cet ouvrage : la connaissance et le traitement des symptômes afin de rendre la vie bonne. Que ce livre soit pour vous, comme pour Peter Pan, le début d'un voyage fascinant qui refera vivre la joie.

J'ai été initié à la libération des gaz par mon épouse qui, comme moi, a longtemps souffert de dyspepsie sans le savoir. C'est lors de sa grossesse qu'elle a découvert les bienfaits d'évacuer les gaz de l'estomac. Le dégagement régulier des gaz nous a épargné bien des nuits blanches et des malaises. Nous avons un garçon de seize ans qui m'a appris, lorsqu'il était petit et que j'expérimentais les exercices de libération des gaz, qu'il n'y a pas que les petits enfants qui peuvent avoir besoin d'aide pour « faire leur rot ».

On vous dira que les TDF ne se guérissent pas. Comme Peter Pan, je rêve à ma guérison, c'est mon défi! Sans être complètement guéri, avec les exercices effectués régulièrement, je vis comme si je l'étais, car à la moindre douleur et au moindre symptôme, je fais les exercices afin de les éliminer. J'espère que mon expérience permettra au plus grand nombre d'entre vous de profiter des bienfaits d'une libération la plus complète possible des gaz, de la tension nerveuse et de la douleur.

CHAPTER 2

MON HISTOIRE


Une théorie (voir la section sur le livre du Dr Devroede, chirurgien) propose que le syndrome de l'intestin irritable (SII) résulte souvent de la qualité des soins lors de la prime enfance. L'apprentissage des soins prodigués aux enfants est influencé tant par la personnalité des parents que par la manière dont ils ont appris à soigner les autres et à se soigner. On peut alors imaginer que les problèmes digestifs se transmettent sur plusieurs générations. Je décris ici mon histoire et celle de ma famille.

Mes « problèmes » ont commencé dès ma naissance. Selon ma mère, je souffrais de coliques interminables, accompagnées parfois de fièvre. Elle disait que je lui avais appris à « faire des nuits blanches ». Pour arriver à m'endormir, elle me couchait sur son côté et me berçait. Après six mois de ce régime, elle me laissa pleurer seul dans mon lit pendant trois nuits : son problème était réglé. Mes troubles digestifs ont persisté. Il m'arrivait de faire des indigestions aiguës avec perte de conscience.

Je souffrais d'anxiété et d'insomnie. J'engourdissais ces maux en me brassant et en chantant la nuit, comme un animal en cage, au grand dam de mes parents, comme pour remplacer la présence rassurante de ma mère les six premiers mois de ma vie. Cela m'avait assuré ma propre chambre, mon frère aîné ne pouvant me supporter. Je finissais par me relâcher... d'épuisement. Si la peur me faisait mal au ventre, le mal de ventre nourrissait cette peur!

Ma mère avait ouvert son commerce l'année de ma naissance. Très active, elle n'avait pas le temps de s'occuper de nous. Elle avait engagé une bonne. Entre l'âge d'un an et trois ans, je refusais qu'elle me prenne dans ses bras. La seule façon de me tranquilliser était de me placer dans un lit d'enfant, isolé dans ce que nous appelions alors une « chambre de fournaise ». La nôtre comportait une fenêtre qui me permettait de regarder les enfants jouer dehors. Le jour, comme la nuit, lorsque je souffrais d'insomnie, j'avais pris l'habitude de garder en moi mes selles et mon urine le plus longtemps possible. Le mouvement des selles et surtout des gaz était alors mon principal divertissement et la seule façon de retarder les soins!

Lors de ma psychanalyse, je me suis rappelé que ma mère remplaçait ma couche, le soir et la nuit, lorsqu'il n'y avait personne d'autre pour le faire. Mon père occupait deux emplois dont un qui finissait au milieu de la nuit. Lors des soins, elle me piquait régulièrement avec les épingles à couche. Cela me faisait hurler et, paradoxalement, la faisait rire. Évidemment, elle me consolait par la suite. Elle disait alors : « Moi et ma main gauche! » Vers deux ans et demi, lors d'un changement, je pris conscience de ce manège. Je me suis mis à pleurer et elle me prit dans ses bras. Je vis alors mon père, un oncle et mon frère attablés dans la salle à manger. Je me suis mis à pleurer de plus belle pour les « ameuter » et qu'ils viennent me protéger de ma mère. Personne n'a réagi. Je me suis alors dit que jamais je ne pourrais compter sur eux; et que je devrais donc assumer seul la vie avec ma mère ... ma mère de nuit. Lorsqu'elle me replaça sur le comptoir pour compléter le changement, je me suis dit qu'un jour je ferais sortir toutes ces piqûres de mon corps. Promesse d'enfant que j'avais bien sûr oubliée.

Avant de découvrir ce manège, j'avais pendant des mois de fortes douleurs passagères qui me « transperçaient la peau » comme si l'on m'arrachait un poil ou qu'une piqûre me sortait du ventre ou des jambes. C'est en analysant ce phénomène que j'ai pu me souvenir de ma promesse d'enfant. C'était comme si les piqûres sortaient de mon corps, une à une. C'est alors que j'ai pris conscience que j'étais sur la voie de la guérison, moi qui également se montrait parfois « piquant »! Ayant eu des frères et une sœur plus jeunes, je me suis remémoré qu'ils s'étaient fait aussi piquer régulièrement. J'étais alors pour eux un de ceux sur qui « on ne pouvait compter ». Lors d'une discussion avec mon plus jeune frère, il m'a dit se rappeler également avoir été piqué et que, contrairement à moi qui avais mis « ça » dans mon ventre, il l'avait mis dans sa tête.

Ce comportement de ma mère avait également sa correspondance sur le plan du langage. Elle avait l'habitude de faire des remarques qui finissaient toujours par me mettre hors de moi. Plutôt que de me mettre en colère, je devenais paralysé, comme si j'étais en état de choc ou que j'attendais d'être capable de « digérer » ses paroles. Je réalisai que ma première réaction à la colère refoulée était une importante contraction du gros intestin. Après un laps de temps de quelques jours, ceci provoquait invariablement une diarrhée souvent accompagnée d'une migraine et d'un état dépressif. Plus vieux, il m'arrivait souvent de gaffer ou de me blesser par maladresse. Plutôt que de me révolter, je me rappelais l'histoire de ma mère, qui vécut dans une famille où le père battait régulièrement ses enfants, ma mère plus souvent que les autres. Je trouvais qu'elle nous avait fait bien moins de mal qu'elle en avait subi. Pouvais-je en demander plus?

Mon père également a souffert de maux de ventre toute sa vie; il a vécu ses malaises comme quelque chose d'inévitable, d'inconscient. Il avait l'impression que toute tentative pour changer ses habitudes était vouée à l'échec. Ma mère prétend qu'elle l'a toujours connu malade. Vers l'âge de trente ans, il était amaigri et vers quarante ans, il devait se faire opérer pour un ulcère d'estomac, ce qu'il a refusé, préférant se soigner et faire attention pour un temps. La nuit, il souffrait régulièrement d'indigestion. Il a développé un cancer de l'estomac en 1995 et, un an plus tard, le cancer s'étant généralisé, il est décédé.

Il avait des difficultés d'affirmation et finissait souvent par éclater dans une colère hystérique lorsqu'il était en relation avec sa parenté ou lorsque nous abordions des sujets délicats (religion, sexe, argent, école, participation à la gestion de l'entreprise familiale, etc.). Il lui arrivait souvent de provoquer des discussions sur ces thèmes, ignorant, nous le redoutions, que cela finirait par tourner au vinaigre. Il cherchait aussi la solitude et travaillait très fort manuellement afin, comme il disait, « d'oublier ou de ne pas penser ». Il était aussi très idéaliste au point de se mettre tout le monde à dos à force de juger les gens, de leur montrer son mépris ou de leur faire la leçon. Ma mère ne pouvait se résigner à nous laisser seuls avec lui. Il lui arrivait souvent de nous dévaloriser et de gaffer avec nous. Ma mère disait alors qu'elle devait réparer. Et, comme il se blessait souvent, elle devait aussi le soigner.

Il venait d'une famille nombreuse dont la plupart mouraient d'un cancer relativement jeunes. Ancien militaire ayant connu le front en 39-45, il pouvait se montrer tour à tour très strict pour certains détails et complètement dépassé par une relation d'autorité : « Vous trouverez ce qui est bon pour vous, moi je n'y connais rien »; ce qui ne l'empêchait pas d'avoir des opinions parfois dures et bien arrêtées sur nous. Pour ma mère, il était un grand malade. Pour cette raison, nous devions être les plus raisonnables, c'est-à-dire lui laisser faire croire qu'il gagnait, qu'il avait raison, que c'était lui le patron!

Ma mère pensait que sa « maladie » provenait des activités militaires. Ayant un fils dysphasique et des frères qui éprouvèrent également des difficultés d'apprentissage, je réalisai que ses difficultés étaient plutôt associées à des troubles de communication (rigidité, crises, incapacité de regarder dans les yeux, anxiété, maladresses, craintes de l'imprévu, etc.). Mon père devenait ainsi particulièrement dangereux en situation de communication, où il était imprévisible, souvent « incisif » et incapable de se mettre dans la peau d'autrui.

J'ai une sœur atteinte d'une maladie incurable qui n'a jamais parlé, ne marchait plus à sept ans; et qui est toujours en institution, à l'aube de la cinquantaine. Mes parents voulaient régler cela seuls, sans nous affecter. Cependant, pour arriver à tout concilier, ils ont dû se résigner à nous placer, mon frère et moi, à l'orphelinat pendant quelques années. Mon frère, qui y est demeuré pendant quatre ans, me dit un jour que tous les enfants de l'orphelinat souffraient de constipation chronique, comme s'ils attendaient leur mère pour se relâcher. J'y recommençai mes jeux de tripes, au point où je tachais souvent mon sous-vêtement. Je me suis retrouvé contraint à porter une couche pendant une semaine, comme quelques autres enfants « en retenue » et, occasionnellement, d'avoir à laver mes sous-vêtements et d'être battu. Pourtant, il n'était pas toujours possible de demander la permission d'aller « faire nos besoins » lorsque nous étions en classe. Nous devions nous retenir ... et pas seulement pour le « plaisir »!

Même l'institution semblait souffrir d'une sorte de constipation. Pour faire des économies, les religieuses nous faisaient découper du papier journal, provenant de donateurs, en morceaux de huit sur douze centimètres. Nous n'avions pas droit à plus de deux morceaux pour nous essuyer, car cela bouchait les toilettes. Cela nous valait bien sûr quelques punitions pour manque de propreté ou pour avoir, encore, bouché les toilettes. Voilà pour mes « mères » de la constipation!

Bien entendu, cela s'est régularisé lorsque je fus de retour à la maison. Cependant, ils ont dû se résigner à mettre ma sœur en institution. J'avais l'impression qu'il y avait quelque chose de brisé. Mon père, particulièrement, semblait éprouver de la difficulté à accepter nos problèmes, nos demandes d'enfants, nos maladies surtout : la seule et vraie malade, c'était ma sœur. Les bien-portants que nous étions devaient bien se tenir (se retenir)! J'étais celui qui avait exprimé le désir de ne pas retourner à l'orphelinat. Sans jamais le dire, j'ai toujours souffert de culpabilité, du sentiment de l'avoir sortie de la famille. J'ai toujours craint que l'on finisse par m'en punir. Je me suis caché derrière une certaine arrogance : on y répondait en prenant plaisir à mes déboires ... que j'avais ainsi mérités.

Communiquer avec mes parents m'était très difficile. Je désirais passer inaperçu. Chacun à sa façon tentait d'en savoir plus sur moi, mais je demeurais fermé. De mes luttes « intestines », ils ne sauront rien, craignant leurs « soins ».

Plus vieux, mes troubles digestifs semblaient sous contrôle, bien que je souffrais toujours d'insomnie. Cependant, il m'arrivait jusqu'à l'âge de 35 ans, environ une fois l'an, de vivre une période euphorique où j'avais l'impression d'être en contrôle, que tout allait bien, surtout sur le plan scolaire ou du travail. Cela se produisait souvent, quatre jours après avoir rendu visite à mes parents ou vers la fin des classes. Invariablement, après ces quelques jours d'excitation, je faisais une indigestion aiguë avec perte de conscience. Plus jeune, ces périodes étaient particulièrement difficiles pour mon père, qui craignait pour mon cerveau : étais-je épileptique comme sa sœur? Après plusieurs tests, les médecins n'ont rien trouvé. Il semblait même que j'avais d'excellentes fonctions cérébrales ... de quoi sans doute devenir écrivain! Plus vieux, je me sentais grandement soulagé après l'indigestion, mais quand même un peu dépressif. De me sentir euphorique, compétent, n'était malheureusement pas pour moi.


(Continues...)

Excerpted from Autotraitement Du Mal De Ventre by Larry Tremblay. Copyright © 2007 Droit d'auteur. Excerpted by permission of Trafford Publishing.
All rights reserved. No part of this excerpt may be reproduced or reprinted without permission in writing from the publisher.
Excerpts are provided by Dial-A-Book Inc. solely for the personal use of visitors to this web site.

Table of Contents

Contents

Remerciements, 7,
Préface de la troisième édition, 9,
1 – INTRODUCTION, 11,
2 – MON HISTOIRE, 13,
3 – MA DÉMARCHE, 19,
4 – REVUE DE LA LITTÉRATURE, 65,
5 – DIVERSES THÉRAPIES, 157,
6 – CONCLUSION, 167,
7 – ANNEXES, 169,
8 – BIBLIOGRAPHIE, 180,
9 – PRÉSENTATION DE L'AUTEUR, 187,

From the B&N Reads Blog

Customer Reviews