Les racines de l'Europe: Les sociétés du haut Moyen Âge (568-888)
Vouloir dépeindre toutes les sociétés qui parsemaient l’ancien Empire romain d’Occident, en y ajoutant l’Irlande et la Scandinavie qui ne virent jamais un seul légionnaire, depuis l’invasion des Lombards en 568 jusqu’à celle des Vikings à la fin du ixe siècle relève du tour de force. Cet ouvrage analyse donc la juxtaposition de sociétés païennes encore tribales à côté ou dans des sociétés chrétiennes avec ou sans Etat. Le rapport du religieux au social et du politique au social permet d’expliquer qu’à travers quatre siècles ces sociétés ont été continuellement en mouvement, connaissant, ici, des phases de progrès, là, des phases de régression.

Il fallait ainsi faire le tour de ces sociétés avant d’en venir au royaume des Francs en sa première création sociale, celle des Mérovingiens, puis en son second essai, celui des Carolingiens, qui s’est voulu un retour à la Rome antique et à son empire. Ainsi passe-t-on insensiblement, d’une unité perdue, par des différences prononcées telles que l’échec espagnol, la réussite lombarde, la difficile affirmation anglo-saxonne, la supériorité navale scandinave, pour aboutir à ce pôle carolingien. Il attire à lui, par sa synthèse originale et ses liens sociaux, romains, germaniques et chrétiens, toutes les autres sociétés. Une chrétienté sacrale fera naître les racines de l’Europe. Comment y est-elle parvenue ?
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Les racines de l'Europe: Les sociétés du haut Moyen Âge (568-888)
Vouloir dépeindre toutes les sociétés qui parsemaient l’ancien Empire romain d’Occident, en y ajoutant l’Irlande et la Scandinavie qui ne virent jamais un seul légionnaire, depuis l’invasion des Lombards en 568 jusqu’à celle des Vikings à la fin du ixe siècle relève du tour de force. Cet ouvrage analyse donc la juxtaposition de sociétés païennes encore tribales à côté ou dans des sociétés chrétiennes avec ou sans Etat. Le rapport du religieux au social et du politique au social permet d’expliquer qu’à travers quatre siècles ces sociétés ont été continuellement en mouvement, connaissant, ici, des phases de progrès, là, des phases de régression.

Il fallait ainsi faire le tour de ces sociétés avant d’en venir au royaume des Francs en sa première création sociale, celle des Mérovingiens, puis en son second essai, celui des Carolingiens, qui s’est voulu un retour à la Rome antique et à son empire. Ainsi passe-t-on insensiblement, d’une unité perdue, par des différences prononcées telles que l’échec espagnol, la réussite lombarde, la difficile affirmation anglo-saxonne, la supériorité navale scandinave, pour aboutir à ce pôle carolingien. Il attire à lui, par sa synthèse originale et ses liens sociaux, romains, germaniques et chrétiens, toutes les autres sociétés. Une chrétienté sacrale fera naître les racines de l’Europe. Comment y est-elle parvenue ?
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Les racines de l'Europe: Les sociétés du haut Moyen Âge (568-888)

Les racines de l'Europe: Les sociétés du haut Moyen Âge (568-888)

by Michel Rouche
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Vouloir dépeindre toutes les sociétés qui parsemaient l’ancien Empire romain d’Occident, en y ajoutant l’Irlande et la Scandinavie qui ne virent jamais un seul légionnaire, depuis l’invasion des Lombards en 568 jusqu’à celle des Vikings à la fin du ixe siècle relève du tour de force. Cet ouvrage analyse donc la juxtaposition de sociétés païennes encore tribales à côté ou dans des sociétés chrétiennes avec ou sans Etat. Le rapport du religieux au social et du politique au social permet d’expliquer qu’à travers quatre siècles ces sociétés ont été continuellement en mouvement, connaissant, ici, des phases de progrès, là, des phases de régression.

Il fallait ainsi faire le tour de ces sociétés avant d’en venir au royaume des Francs en sa première création sociale, celle des Mérovingiens, puis en son second essai, celui des Carolingiens, qui s’est voulu un retour à la Rome antique et à son empire. Ainsi passe-t-on insensiblement, d’une unité perdue, par des différences prononcées telles que l’échec espagnol, la réussite lombarde, la difficile affirmation anglo-saxonne, la supériorité navale scandinave, pour aboutir à ce pôle carolingien. Il attire à lui, par sa synthèse originale et ses liens sociaux, romains, germaniques et chrétiens, toutes les autres sociétés. Une chrétienté sacrale fera naître les racines de l’Europe. Comment y est-elle parvenue ?

Product Details

ISBN-13: 9782213647456
Publisher: Fayard
Publication date: 11/26/2003
Series: Le Cours de l'histoire
Sold by: Hachette Digital, Inc.
Format: eBook
File size: 1 MB
Language: French

About the Author

Né en 1934, Michel Rouche est professeur émérite d'histoire médiévale à la Sorbonne, spécialiste du Haut Moyen-Âge et de l'Antiquité. Agrégé d'histoire et docteur ès Lettres, il a enseigné à l'Université Lille III, puis à la Sorbonne. Michel Rouche a animé également l'Institut de la Famille, qui relève de l'École cathédrale du diocèse de Paris. Michel Rouche est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment : L'Aquitaine des Wisigoths aux Arabes 418-781 (Ehess, 1979) ; Clovis (Fayard, 1996) ; Mariage et sexualité au Moyen Âge (éd. P.U.P.S., 2000) ; Les Empires universels, IIe-IVe siècles (Larousse, 2001) ; Le Choc des cultures, Romanité, Germanité, Chrétienté, durant le Haut Moyen Âge (éd. Septentrion, 2003) ; Histoire de l'enseignement et de l'éducation, Tome I (Perrin, 2003) ; Histoire du Moyen Âge, Tome 1, VIIe-Xe siècles (Complexe, 2005) ; Les Origines du christianisme, 30-451 (Hachette, 2007) ; Le Moyen Âge en Occident, avec Jean-Philippe Genet et Michel Balard (Hachette, 2008) ; Petite histoire du couple et de la sexualité (éd. C.L.D., 2008) ; Fulbert, précurseur de l'Europe médiévale ? (éd. P.U.P.S., 2008) ; et Les Racines de l'Europe : Les sociétés du Haut Moyen-Âge, 588 à 888 (Fayard, 2003).photo : © J. Foley/Opale 
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