169 jours pour le faire
Le faire ou ne pas le faire  ? Telle est la question. 
Alex l’a déjà fait. Du moins c’est ce qu’elle laisse croire.Emma n’y a jamais vraiment pensé mais pourquoi pas  ?Zoë n’arrive même pas à y songer sans devenir rouge tomate.Quant à Layla, elle a tout prévu  : elle le fera avec son petit ami le jour de la Saint-Valentin. 
Quatre filles. Un Pacte. Et 169 jours pour le faire.
 
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169 jours pour le faire
Le faire ou ne pas le faire  ? Telle est la question. 
Alex l’a déjà fait. Du moins c’est ce qu’elle laisse croire.Emma n’y a jamais vraiment pensé mais pourquoi pas  ?Zoë n’arrive même pas à y songer sans devenir rouge tomate.Quant à Layla, elle a tout prévu  : elle le fera avec son petit ami le jour de la Saint-Valentin. 
Quatre filles. Un Pacte. Et 169 jours pour le faire.
 
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169 jours pour le faire

169 jours pour le faire

by Lindsey Rosin
169 jours pour le faire

169 jours pour le faire

by Lindsey Rosin

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Overview

Le faire ou ne pas le faire  ? Telle est la question. 
Alex l’a déjà fait. Du moins c’est ce qu’elle laisse croire.Emma n’y a jamais vraiment pensé mais pourquoi pas  ?Zoë n’arrive même pas à y songer sans devenir rouge tomate.Quant à Layla, elle a tout prévu  : elle le fera avec son petit ami le jour de la Saint-Valentin. 
Quatre filles. Un Pacte. Et 169 jours pour le faire.
 

Product Details

ISBN-13: 9782016259238
Publisher: Hachette Romans
Publication date: 06/28/2017
Series: Bloom
Sold by: Hachette Digital, Inc.
Format: eBook
File size: 2 MB
Age Range: 15 Years
Language: French

About the Author

Lindsey Rosin est auteur, réalisatrice et productrice. Diplômée de l’université de Pennsylvanie, elle a toujours aimé écrire des histoires, que ce soit pour le théâtre, la télévision ou le cinéma. Elle a ainsi créé des scénarios pour de célèbres chaînes américaines, dirigé plusieurs comédies musicales et a gagné de nombreux concours de dramaturgie. Cherry est son premier roman. Autres signes distinctifs : elle adore les latte vanille, les yaourts glacés et surtout sa ville, Los Angeles, où elle habite avec son mari et son adorable petit caniche, Dodger. 

Read an Excerpt

CHAPTER 1

Au commencement ...

À l'origine, le Pacte Sexuel ne faisait pas partie de leur plan.

Tout avait commencé à cause de Layla Baxter.

Ce dimanche-là, elle lança le sujet comme une fleur, entre deux bouchées de glace, en parlant de son interminable liste de « choses à faire avant la fin du lycée ».

— J'ai ajouté un autre point, aujourd'hui.

Alex, Zoë et Emma tendirent l'oreille. Toutes les semaines, à 16 h 00 précises, les quatre filles – la Bande, comme elles s'appelaient entre elles – se retrouvaient chez leur glacier favori, Le Bigg Chill, et s'installaient à leur table habituelle pour une heure de bavardage et de crème glacée.

— Ah oui? demanda poliment Zoë.

— Oui. Enfin ... (Layla sourit.) Trois, pour être exacte.

Layla rassembla ses longs cheveux blonds en son chignon habituel, adorablement ébouriffé. Layla ne laissait jamais rien au hasard. Avec elle, tout devait avoir un ordre, une place, un sens. Fidèle à elle-même, elle avait choisi sa glace favorite: chocolat, caramel et pépites de chocolat.

Zoë Reed, elle aussi, commandait invariablement le même parfum: vanille. Ce n'était pas seulement sa préférée, mais également une façon de ne pas attirer l'attention sur elle-même. Ses cheveux d'un roux éclatant, secs, frisés, lui suffisaient amplement pour cela, merci bien. Parfois, elle envisageait de se raser le crâne ... Mais jusqu'à ce qu'elle franchisse le pas, elle était coincée avec sa tignasse. D'où ses tentatives de rester discrète sur le reste. Comme avec la vanille.

— Tu vas nous dire ce que c'est, Lay? lança Alex. Ou tu vas nous faire poireauter, comme la petite allumeuse que tu es?

— Alex! Comment oses-tu? répliqua Layla d'un ton joueur. Moi, une allumeuse?

— Carrément, répondit Alex avec un sourire amusé.

Contrairement à ses deux amies, Alex Campbell aimait le hasard, le chaos, et raffolait des expériences excitantes. Elle n'avait jamais – jamais – commandé le même parfum de glace deux fois. Le Bigg Chill changeait sa carte tous les dimanches; et chaque dimanche, Alex prenait son temps pour tester toutes les nouveautés. Elle finissait toujours par choisir le parfum le plus excentrique, comme Oréos-cheesecake, ou litchi-menthe. Ce jour-là, elle s'était décidée pour caramel-crème anglaise.

Avec sa beauté naturelle, elle pouvait se permettre des choix audacieux. Elle avait des jambes interminables, une peau d'un magnifique café-au-lait et des yeux bleus qui semblaient plonger au fond de votre âme. En un mot, elle était éblouissante.

— D'accord, d'accord, dit Layla en revenant au nœud du problème. Je disais donc qu'entre aujourd'hui et le jour de la remise des diplômes, dans six mois ...

— Hé! interrompit Emma. Sérieux? On avait décidé de ne pas parler de ça!

— Quoi, « ça »? Laremise des diplômes?

— Lalalala! chantonna Emma en se collant deux doigts dans les oreilles.

— Oh, allez! s'exclama Layla. La fin des cours ... (« Lalalala! » la coupa à nouveau Emma.) ... arrivera, qu'on en parle ou pas.

Emma fit la grimace.

— Je sais qu'elle va arriver, ça ne veut pas dire qu'il faut en discuter tout le temps!

— Je n'en parle pas tout le temps, s'amusa Layla. Je dis juste que c'est la date limite pour ma nouvelle bucket list.

— Mais pourquoi la fin des cours, hein? gémit Emma.

— Ça me semble approprié. Une porte se ferme, une nouvelle s'ouvre.

Visiblement, Layla avait – comme d'habitude – fouillé le sujet à fond. Alex intervint:

— T'inquiète, Em. Je suis sûre qu'elle va imaginer d'autres choses à faire. Elle n'aura pas le temps et elle changera de date.

— Vous savez, observa Layla d'une voix docte, certaines personnes pensent que le succès, c'est de ne jamais arriver à la fin de sa bucket list.

— Laisse-moi deviner: ce sont les mêmes personnes qui ne finissent jamais rien? se moqua Alex.

— Non, non, non! Ce sont celles qui ajoutent toujours des choses à faire.

— C'est idiot, dit Alex.

— Pas du tout! Et pourrais-tu, s'il te plaît, arrêter de te moquer de mon mode de fonctionnement?

— OK. Si tu arrêtes d'utiliser des mots comme « mode de fonctionnement ».

— Tu aimes quand je dis des choses intelligentes.

— Layla, je t'aime, toi. Rien à voir avec ...

— C'est bon, c'est bon, les interrompit Emma, habituée à leurs échanges animés. Vous avez toutes les deux raison, ça vous va? On peut arrêter de parler deça, maintenant?

Renfrognée, Emma O'Malley engloutit une énorme bouchée de glace cookie-caramel. Si elle n'était ni excentrique comme Alex ni discrète comme Zoë, elle aimait tenter de nouvelles expériences, mais sans quitter sa zone de confort.

D'habitude, Emma était la plus calme, la plus facile à vivre du groupe. Cependant, son année de terminale la déstabilisait. Ses efforts pour ne pas penser à la fin du lycée échouaient lamentablement. Elle aimait sa vie actuelle – ses amis, ses parents, ses cours, son poste d'éditrice dans le club de photographie du lycée – et ne comprenait pas pourquoi tout devrait changer.

Layla laissa tomber Alex pour se tourner vers les autres filles, reprenant son annonce.

— Oui. Hum. Je disais donc, avant le jour-dont-Emmarefuse-de-parler, que je vais, dans le désordre: obtenir un 15 en maths au bac ...

— C'est faisable, commenta Zoë.

— Me faire des reflets blonds ...

— Pas trop tôt! approuva Alex.

Layla en parlait depuis, littéralement, une éternité.

— Eeeeet ... (Layla marqua une pause théâtrale, savourant leur attention.) Je vais le faire avec Logan.

À ces mots, Zoë recracha une giclée de confettis en sucre multicolores. L'un d'entre eux, couvert de salive, atterrit sur la main d'Alex.

— Beurk, Zoë!

— Désolée, désolée, s'excusa Zoë en lui passant une serviette en papier. Je ne m'attendais pas à ça, c'est tout.

— Aux mèches? demanda malicieusement Layla.

— À Logan.

Layla et Logan sortaient ensemble depuis plus de deux ans. Rien d'étonnant à ce que Layla se sente prête, mais ... L'entendre prononcer les mots « je vais le faire », dans ce contexte, éveillait quelque chose de bizarre chez les trois autres filles. C'était comme si, brusquement, le sexe était devenu une activité normale pour la Bande. Ou en tout cas pour Layla.

— Je suis prête, conclut Layla d'un air décidé.

— Wow, dit Zoë, abasourdie.

— Génial! s'exclama Alex. Mais pourquoi pas, tu sais, simplement le faire?

— C'est ce que je viens de dire, répondit Layla.

— Je sais, mais pourquoi une date limite?

Layla haussa les sourcils.

— T'es sûre qu'on se connaît, là?

— C'est vrai, admit Alex. Tu planifies tout ...

— A-bso-lu-ment tout, confirma Lay.

— Mais cette fois, tu pourrais pas lui dire: « Hé, Logan, ça te dirait de me coller ta ...»?

— Ohmygod, Alex! protesta Zoë en rougissant.

— Quoi? demanda Alex d'un air faussement innocent. Je suis sûre qu'il serait partant.

— Tu m'étonnes! dit Layla en riant. Mais je ne peux pas juste lui dire ça ...

— Tu pourrais.

— Tu sais que l'imprévu, ça me donne envie de vomir, lui rappela Layla. En plus, un plan bien organisé a besoin d'une date limite. Sinon, à quoi bon en faire un?

— C'est ce que j'essaie de te dire! protesta Alex. Peutêtre que tu n'as pas besoin d'un plan tout le temps.

— Et moi, je te répète: t'es sûre qu'on se connaît? (Layla s'interrompit tandis qu'un des portables empilés au milieu de la table se mettait à vibrer.) C'est le mien. Ça doit être Logan.

La Bande avait décidé – du moins, tout le monde avait suivi Layla sur ce point – que leur glace du dimanche se passerait de portables. En s'installant à leur table, elles commençaient donc par les déposer en tas devant elles. Elles ne pouvaient regarder leurs messages qu'à une seule condition: que ce soit une autre du groupe qui les lise à leur place.

— Tu veux que je regarde? proposa Emma.

— Non, ça va, répondit Layla. Son avion vient d'atterrir. Il doit juste me prévenir que tout va bien.

— Mieux que bien, je parie, se moqua Alex. Après tout, il est sur le point d'avoir des relations sexuelles ...

— Non, mais pas maintenant-tout-de-suite! protesta Layla.

— C'est vrai. Parce que l'imprévu, ça te donne envie de vomir, dit Alex d'un ton grave.

— Tout à fait, répliqua Layla en lui faisant un clin d'œil.

— Sinon, Lay, sérieux: la première fois que tu couches avec un garçon, tu ne peux pas, comment dire, le faire juste parce que tu l'as décidé, insista Alex. Il y a des trucs physiques à prendre en compte. Des trucs anatomiques.

Alex était la seule de la Bande à ne plus être vierge. Elle ne l'avait fait qu'une fois, vrai, mais c'était toujours une fois de plus que le reste du groupe.

— Je sais. Il va me falloir un moment pour tout organiser, la rassura Layla. C'est pour ça que j'ai fixé la limite dans six mois. Ça me laisse le temps de bien faire les choses.

— Tu veux dire que tu ne veux pas seulement du sexe, mais beaucoup de sexe! s'amusa Alex.

— Beaucoup debon sexe, corrigea Layla.

— Il paraît que, même quand c'est pas terrible, c'est bien quand même, intervint pensivement Emma.

— Euh, non. Ça peut être mauvais, maintint Alex.

— Même pas un peu comme une pizza? demanda Emma en riant. Du genre, quand c'est bon, c'est très bon, et quand c'est bof, c'est quand même un peu bon. Non?

Amusées, Alex et Layla se mirent à pouffer elles aussi. Zoë en fit de même, mais à contrecœur. La conversation la mettait mal à l'aise.

— Je suis allergique au gluten, observa-t-elle.

— Quel rapport?

— C'est difficile de trouver une bonne pizza dans ce cas.

— Zoë, c'était une métaphore, dit Alex.

— Je sais, marmonna-t-elle en enfournant une cuillerée de glace à la vanille dans sa bouche.

Layla reprit l'explication de son plan:

— Je veux le faire pour la Saint-Valentin. Ce sera parfait.

L'air radieux, elle semblait croire qu'elle était la première fille du monde à vouloir perdre sa virginité le jour d'une fête dédiée aux fleurs, aux chocolats et aux cartes de vœux kitsch.

— Tu es vraiment neuneu! s'esclaffa Alex. Laisse-moi deviner: tu veux des bougies et des pétales de rose sur le lit?

— Et alors? Comme tout le monde, non?

— Pas moi, intervint Emma.

— Moi non plus, renchérit Alex.

— D'accord, d'accord, accepta Layla. (Elle regarda Alex d'un air malicieux.) En même temps, tout le monde n'a pas la chance de le faire sur les rochers, derrière le hangar à bateaux du camp de vacances de Waziyatah.

— Hey! C'était sur unmuret, s'il te plaît! se défendit Alex.

Les autres filles ne connaissaient que quelques détails de toute l'affaire: que le garçon s'appelait Cameron, qu'il était « grand », « sexy » et qu'il « vivait dans le Massachusetts ». Alex n'était pas très bavarde, du moins en ce qui concernait ses conquêtes. Dans le cas contraire, elle ne se serait jamais arrêtée de parler. Alex était versatile. Le plus souvent, elle se lassait de son petit ami du jour avant la fin de leur premier baiser.

Layla corrigea ses paroles:

— D'accord. Unmuret. Ça devait être magique, se moqua-t-elle d'un ton ironique.

— Hum ...

Alex chercha comment décrire le moment en question. « Magique » n'était pas le terme approprié.

— Je pense que la première fois, c'est toujours maladroit, qu'on le veuille ou non, dit-elle finalement.

— Dooooonc ... Je devrais me préparer à être déçue, c'est ça? demanda Layla en traduisant ses paroles.

— Si tu veux. De toute façon, tu te prépares toujours pour tout, dit Alex en souriant. Mais ne t'attends pas forcément ...

— À un orgasme? compléta Layla.

— Ohmygod, Layla! dit Zoë en se tortillant sur sa chaise.

— « Ohmygod, Zoë! » se moqua Alex. Oui, on parle bien d'orgasmes.

— Je sais, mais ...

Écarlate, Zoë se tut. Elle avait encore du mal à digérer l'annonce de Layla. Les orgasmes d'Alex, les orgasmes den'importe qui étaient trop pour son petit cerveau.

Malheureusement, Layla ne lâcha pas le morceau.

— Imagine ça comme ... des feux d'artifice?

Alex ne parut pas convaincue. Emma gloussa.

— J'aime beaucoup les feux d'artifice.

— Merci bien! se plaignit Zoë. Maintenant, chaque fois que quelqu'un parlera de feux d'artifice, je penserai à des orgasmes!

— Si tu veux, au lieu de dire « orgasme », je peux te faire les bruits à la place, proposa Alex.

— Alex, je te jure que si tu commences à gémir ou n'importe quoi ...

Alex, Layla et Emma éclatèrent de rire. Zoë leva les yeux au ciel avant de retourner à sa glace. Elle y ajouta une bonne cuillère de confettis en sucre pour se remettre de son traumatisme.

— Je suis contente qu'on parle de tout ça, avoua Layla une fois qu'elles se furent calmées.

— Moi aussi, dit Emma.

— Moi aussi, approuva Alex.

Elles se tournèrent vers Zoë, qui secoua la tête.

— Pas toi? demanda Layla.

Zoë inspira profondément.

— Au cas où vous seriez aveugles, je suis rouge de la tête aux pieds. Je commence même à transpirer d'angoisse.

— Allez, Zoë, l'encouragea gentiment Layla. On partage des trucs super personnels. Tu ne vas pas t'enfuir?

— Disons que j'adore et que je déteste cette conversation en même temps, avoua Zoë. Ça vous va, comme réponse?

— Ce n'est pas un interrogatoire, la rassura Emma tandis que les deux autres pouffaient de nouveau.

— Eh bien, dans tous les cas, j'adore et je hais ça, répéta fermement Zoë avant de se laisser emporter, elle aussi, par l'hilarité générale.

Les quatre filles se mirent à rire si fort qu'elles en avaient mal au ventre. Leurs éclats de rire se mêlaient au point qu'il était impossible de dire lesquels appartenaient à qui. Comme depuis toujours.

Layla, Zoë, Alex et Emma étaient inséparables depuis l'école primaire. Depuis leur premier jour de CP, en fait, lorsque leur maîtresse, Mme Morgan, les avaitregroupées autour de la même table. Des années plus tard, rien n'avait changé.

— Vous savez, beaucoup de gens n'ont pas notre chance, observa Layla comme elle le faisait souvent.

— Carrément pas! répondirent Alex, Emma et Zoë selon leur petite tradition.

Layla, en souriant, rajouta du chocolat sur sa glace. Puis une idée lui traversa l'esprit. Et ce fut là que tout commença.

Zoë fut la première à voir la lueur dans ses yeux.

— Oh, non! s'exclama-t-elle.

— Quoi? demanda Layla en gloussant.

— Je te connais, Layla. Je connais le moindre des rouages de ta petite cervelle de maniaque. Tu as une idée, dit Zoë d'un ton déjà résigné. Comme la fois où tu nous as persuadées de recouvrir le jardin de Xander Murphy de PQ. Ou la nuit où tu nous as entraînées à Zuma pour nous baigner toutes nues ...

— Hé, je ne vous ai pas obligées!

Zoë essuya ses mains moites sur son jean.

— Layla. Tu as ton expression.

— Quelle expression? Celle de mes meilleures idées? ronronna Layla qui savourait l'instant comme un chat tombé dans une baignoire de crème.

— Quelle idée? demanda Emma.

— Oui, de quoi tu parles? renchérit Alex. C'est Zoë qui a les superpouvoirs, pas nous.

Zoë déglutit. Puis elle laissa échapper:

— Elle pense qu'on devrait toutes le faire. Le sexe.

Alex se mit à rire.

— Quoi, toutes ensemble? plaisanta-t-elle.

— Ohmygod, non! piailla Zoë.

— Écoutez-moi avant de rigoler, dit Layla d'un air enthousiaste. Bon, c'est vrai, je n'y pensais pas, au départ. Mais après ce que Zoë a dit ...

— Et voilà. C'est ma faute, gémit Zoë.

— Mais non! C'est une idée géniale! dit Layla.

— Attends, l'interrompit Emma. Tu es sérieuse?

— Ouip, confirma Layla. Je pense qu'on devrait le faire toutes les quatre. Avant la fin du lycée.

Emma grimaça en entendant la date fatidique. Zoë intervint:

— Tu oublies qu'Alex l'a déjà fait, dit-elle d'un ton satisfait, comme si cela annulait le projet.

— Peut-être, mais ce n'était pas très réussi. Ne le prends pas mal, hein, dit Layla à Alex.

(Continues…)



Excerpted from "169 Jours Pour Le Faire"
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Copyright © 2016 Lindsey Rosin.
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