Run Away - tome 1

Run Away - tome 1

by Val L Durand
Run Away - tome 1

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by Val L Durand

eBook

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Overview

Pour Emily, déménager à Phoenix est plus qu’un nouveau départ, c’est une nouvelle vie. Témoin sous protection, elle a dû changer de nom, de travail et couper tout contact avec ses proches dans le seul but d’échapper à l’homme qui a assassiné son meilleur ami sous ses yeux.
Pourtant, quand Emily croise le regard de Jason, un loup solitaire aussi mystérieux qu’envoûtant, elle en oublie sa peur l’espace d’un instant. L’attirance est immédiate, et leur attraction mutuelle ne va cesser de s’intensifier…
Ce qu’Emily ignore, c’est que Jason est tueur à gages, obligé d’exécuter toute cible qu’on lui désigne. Cette fois, on ne lui a fourni qu’un nom, Joan Wilder, et il fera tout pour traquer sa proie. Une dernière fois...

Product Details

ISBN-13: 9782016264997
Publisher: BMR
Publication date: 11/26/2017
Series: Run Away , #1
Sold by: Hachette Digital, Inc.
Format: eBook
File size: 2 MB
Age Range: 18 Years
Language: French

About the Author

Originaire du Nord de la France et maman comblée, Val L. Durand est comptable dans la vraie vie. Amoureuse des livres et passionnée de lecture depuis son plus jeune âge, elle découvre à l’adolescence les polars et les thrillers mais c’est à l’âge adulte que son côté romantique s’exacerbe, l’amenant naturellement vers les romances à suspens. C’est grâce à un défi lancé sur une plateforme de lecture que Run Away est né et que CloseR a suivi dans la foulée. L’écriture lui permis de s’évader à un moment où sa vie connaissait un virage à 180 degrés.

Read an Excerpt

CHAPTER 1

Emily

Bang bang bang.

Je me réveille en sursaut, le cœur battant la chamade. Encore ce maudit cauchemar qui hante mes nuits ...

Désorientée, je passe une main sur mon visage pour essuyer la sueur qui perle à mon front. J'essaie de réguler mon souffle en fermant les paupières, puis j'inspire et expire profondément pour me calmer. Une fois remise de mes émotions, malgré l'obscurité contrariée par les rayons de la lune, je parcours des yeux la pièce dans laquelle je me trouve, sans reconnaître le moindre détail.

Le papier sur les murs n'est pas de la première jeunesse et la moquette ... n'en parlons pas. Un lit, une table de chevet de chaque côté, une petite table et une chaise dans un coin: le mobilier de la pièce est sommaire.

Où Jack m'a-t-il emmenée?

La dernière chose dont je me souvienne est notre arrêt dans un snack au bord de l'autoroute. Tout le monde nous dévisageait. En même temps, il ne devait pas souvent y avoir d'étrangers dans ce bled paumé.

Je ramène mes genoux contre ma poitrine et passe mes bras autour, tentant vainement de me rassurer. Je constate que je suis toujours habillée de mon short et mon tee-shirt. Jack a dû me porter sans que je me réveille et me mettre au lit. Je devais vraiment être exténuée et vidée émotionnellement pour ne me souvenir de rien.

Je tends la main vers mon téléphone. 4 h 32 ... Super, ma nuit est finie! Je n'arriverai jamais à me rendormir après ce cauchemar. Comme toutes les autres nuits d'ailleurs.

Toujours le même.

Ces coups de feu que j'entends. Trois, pour être précise ...

Je me lève et me dirige en titubant vers la porte de la salle de bains. Sur ma droite, j'appuie sur l'interrupteur et une fine lumière jaillit du miroir au-dessus du lavabo fissuré. Dans le fond, se situe ce que l'on pourrait appeler une douche avec un rideau dont on a du mal à deviner la couleur. Je grimace en m'avançant dans la pièce. Dans quoi me suis-je embarquée?

Je tombe en face de mon reflet que j'inspecte sous toutes les coutures. Je ne ressemble à rien depuis près d'un mois. Mon teint est pâle, mes joues sont creusées et d'énormes cernes violets encadrent mes yeux verts.

Quant à mes cheveux! Une vraie catastrophe. J'ai l'impression d'avoir de la paille noire sur la tête à force de subir les teintures quasi quotidiennes. Si ma mère me voyait ... Elle, toujours si pimpante malgré les circonstances ... Non, elle ne doit pas me voir dans cet état, elle doit déjà être morte d'inquiétude.

Je me passe de l'eau sur le visage, puis je retourne dans la chambre. Je m'allonge sur le lit, un bras derrière la tête, et pense à ma famille. Presque un mois que je suis partie, contrainte et forcée, loin d'eux, loin de mes amis ...

Jusqu'à quand?

Je me sens seule et abandonnée, j'ai vraiment hâte que tout cela se termine, que je puisse enfin retrouver ma vie d'avant. Mais ça ne sera plus jamais pareil ... Il me manquera forcément quelque chose, ou plutôt quelqu'un: lui ...

Rien que d'y songer, une douleur intense me vrille la poitrine. Je revois nos derniers mois passés ensemble, nos dernières sorties, nos dernières rigolades. Les larmes coulent d'elles-mêmes rien qu'en imaginant son doux visage, et je laisse le chagrin me submerger silencieusement.

Plongée dans mes pensées, je ne vois pas les heures défiler. Les premiers rayons du soleil apparaissent derrière les stores de cette chambre de motel. Je suis engourdie et affamée: partir à la recherche de Jack me paraît la meilleure décision. Il doit être dans une des chambres voisines.

J'ouvre la porte donnant sur l'extérieur. Le soleil est encore bas mais il me grille les rétines, m'obligeant à plisser les paupières et à porter ma main en visière afin de scruter le parking. Seuls deux véhicules y sont stationnés et aucun des deux ne ressemble à la Honda Civic de mon compagnon de route.

Malgré l'heure matinale, il a dû sortir faire des courses avant notre départ, comme chaque jour. Je vais donc l'attendre sagement à l'intérieur. Il doit bien me rester quelque chose à grignoter dans mon sac. Je viens de fermer la porte lorsque mon regard est attiré par une grande enveloppe posée sur la table. Je la tourne dans tous les sens, mais rien ne m'indique qu'elle m'est destinée. Malgré mes doutes, je l'ouvre, ou plutôt je la déchire, les mains tremblantes, et je fais tomber son contenu sur la table.

Une carte d'identité et un permis de conduire de l'Arizona au nom d'Emily Porter avec ma photo, ainsi qu'une liasse de billets.

Apparemment, notre escapade s'arrête ici. Dans un lieu inconnu, à plus de trois mille deux cents kilomètres de chez moi. Jack m'a baladée pendant près d'un mois pour atterrir dans ce motel perdu au fin fond de l'Arizona.

D'ailleurs, où est-il passé?

Je prends mon téléphone et compose son numéro. Il décroche à la deuxième sonnerie.

— Oui?

— Jack? C'est ... moi ... Où êtes-vous?

— J'arrive.

Il m'a raccroché au nez. Comme ça, sans un mot de plus. Du pur Jack!

Cela fait un mois que nous sommes ensemble vingtquatre heures sur vingt-quatre, depuis ce fameux soir, et pourtant je ne sais toujours rien de lui à part son prénom et sa profession. Il ne veut rien me confier de sa vie privée: ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé de le faire parler. Je ne saurais même pas lui donner d'âge. Je dirais qu'il est proche de la cinquantaine, vu les marques sur son visage et autour de ses yeux.

Le bruit d'un moteur puis celui d'une portière qui claque – l'instant d'après, la porte de la chambre s'ouvre.

Vêtu d'un jean et de son éternel blouson de cuir, son regard sombre lui confère une allure sévère. Pourtant, lors de notre première rencontre, sa prestance et son assurance m'ont tout de suite inspiré confiance.

Furieuse, je l'attaque aussitôt:

— Mais où étiez-vous, bon sang?!

— Bonjour, Emily!! Bien dormi? Avec son flegme imperturbable, il insiste bien sur ce prénom.

— Ne m'appelez pas comme ça!

Il déambule dans la pièce en détaillant les papiers étalés sur le lit.

— Et pourtant il va bien falloir que vous vous y fassiez car il s'agit de votre nouvelle identité. Je vois que vous en avez pris connaissance.

Il ôte son blouson et s'installe à califourchon sur une chaise. Je croise les bras sur la poitrine.

— Ce sont des faux?

Il se redresse légèrement, une pointe d'amusement dans les yeux et pose ses coudes sur le dossier, les mains croisées sous le menton.

— Des faux? Vous plaisantez, j'espère?

— Qui est cette Emily Porter, alors?

— Vous! Ne vous inquiétez pas, on a l'habitude. On a fait en sorte que personne ne sache où vous êtes. Durant des semaines, nous avons travaillé à vous créer un nouveau passé. Tout est là. Prenez-en connaissance.

Je préfère détourner la tête afin qu'il ne voie pas les larmes qui me montent aux yeux. Tout ce que j'ai été n'existe plus.

Envolée. Ma vie s'est littéralement envolée un soir de mars.

Il n'en reste rien, plus rien.

Je ne suis plus rien.

Jack se lève et pose ses mains sur mes épaules. Il prend mon menton entre son pouce et son index pour planter son regard dans le mien.

— Je n'y arriverai pas, Jack. Mentir, vivre loin des miens, c'est au-dessus de mes forces, lui précisé-je dans un souffle.

D'une voix rassurante, mais sur un ton inflexible, il me répond:

— Vous y arriverez. Ce sera difficile au début, comme un jeu de rôle, mais vous y arriverez. Cela fait un mois que je vous prépare à cela, faites-moi confiance. Et puis je suis là. (Ses prunelles s'adoucissent légèrement.) Je serais toujours là.

Je me dégage de son étreinte et arpente la pièce minuscule. J'ai besoin d'être loin de lui pour réfléchir à mon avenir. Je passe la main dans mes cheveux et soupire d'impuissance:

— OK, et qu'est-ce que je suis censée faire maintenant? Rester cloîtrée dans ce motel minable? Et d'abord, où sommes-nous exactement?

— Nous sommes près de Phoenix. Avec votre nouvelle identité, vous n'avez plus besoin de vous cacher. Vous pouvez reprendre une vie normale, trouver un boulot, vous faire de nouveaux amis ...

Et là, j'explose en larmes. Je déverse toute la rancœur accumulée et mon impuissance.

— Vous vous fichez de moi, là!! Reprendre une vie normale? Vous vous entendez? Ça fait un mois que je n'ai pas vu ma famille, que je ne leur ai pas parlé ...

J'essuie mes joues du revers de la main et prends une grande inspiration. Jack s'est figé. Mais il ne se démonte pas:

— Écoutez! C'est pour votre bien. Pour votre sécurité. Vous ne pouvez pas abandonner maintenant. Pas après avoir brouillé les pistes pendant un mois. Pas après ce que vous avez vu. N'oubliez pas notre deal. Il en va de votre sécurité, mais également de celle de votre famille.

Ces derniers mots me font reprendre pied dans la réalité chaotique de ma vie et me rappellent la raison de ma présence ici. Un peu rassurée, je pousse un profond soupir et hoche la tête. Il ramasse sa veste et l'enfile.

— Ah, au fait, je vous ai trouvé une voiture. Elle est sur le parking.

Il met la main dans la poche de son jean et en sort un trousseau de clés qu'il me lance. Puis, me tournant le dos, il se dirige vers la sortie.

— Je vous ai également trouvé un boulot. Vous avez rendez-vous chez Scott, sur Jefferson Street, à 15 heures.

Je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche que j'entends la porte claquer. Éberluée, je laisse sa dernière phrase imprégner mon cerveau.

Qu'est-ce qu'il raconte? Il m'a trouvé un boulot? Ici, à Phoenix? Et quel genre d'emploi?

— Attendez!

J'ouvre précipitamment la porte. Je suis au bord de la panique. Il se retourne alors qu'il s'apprête à entrer dans sa voiture, un pied déjà à l'intérieur.

— Vous partez? Vous me laissez toute seule? Je ne connais rien ici! Comment je fais pour aller à ce rendezvous? Donnez-moi plus de détails.

— Je suis persuadé que vous allez très bien vous débrouiller, me répond-il en m'adressant un clin d'œil. Ne vous inquiétez pas, je ne vous abandonne pas. Je vous ai laissé un peu de liquide en attendant votre première paie, et la nuit que vous venez de passer est déjà réglée.

Il s'assied au volant et met le contact. Son regard réprobateur me sonde de haut en bas.

— Si je peux vous donner un conseil, vous devriez profiter du temps qu'il vous reste avant d'y aller pour prendre soin de vous.

Le bruit de la voiture qui démarre noie ma répartie et me laisse, furieuse mais stoïque, sur le parking.

CHAPTER 2

Emily

Comme un robot, je retourne dans ma chambre.

Je ne sais jamais sur quel pied danser avec Jack: en l'espace de cinq secondes, il peut passer de la figure paternelle qui me manque et grâce à laquelle je me sens pousser des ailes à un être exécrable, un mufle. Comme si rien ne pouvait l'atteindre.

Certes, physiquement, je ne ressemble plus vraiment à la jeune fille que j'étais auparavant mais il aurait pu me le faire comprendre autrement. Ai-je vraiment le choix, d'ailleurs?

Non. Il faut que je le fasse pour lui comme lui l'avait fait pour moi. Je dois me reprendre en main malgré la culpabilité qui me ronge, malgré le manque. Ilsn'auraient jamais accepté que je laisse tomber ...

Je ramasse les papiers sur le lit et compte la liasse de billets en ma possession. La somme est suffisante pour me permettre de remettre le pied à l'étrier, mais tout juste. Je ne vais pas pouvoir rester bien longtemps dans ce motel délabré, je vais devoir me trouver un autre hôtel, puis un petit appartement grâce au le boulot déniché par Jack, jusqu'à ...

Je ne sais pas dans quoi je m'embarque. Je ne connais rien à l'Arizona, rien à Phoenix. Et ce n'est pas avec le téléphone « dernier cri » que j'ai en ma possession que je vais pouvoir répondre à ces questions. Je n'ai aucun accès à Internet, cet appareil ne sert qu'à ... téléphoner!

« Il ne faut rien prendre de personnel, je vous achèterai un téléphone sur la route ... Mettez juste quelques vêtements confortables dans un sac ... »

Je me dirige vers la salle de bains, me déshabille et entre dans la douche à la propreté douteuse. Émettant un grognement dégoûté, je tourne le robinet et attends que la température soit correcte. Je ne peux décidément pas rester ici.

Tout en me savonnant, je repense aux conseils que Jack m'a donnés durant notre exil. En acceptant d'entrer dans le programme de protection des témoins, je savais que je devais faire une croix sur toute ma vie. Ma famille. Mes amis. En contrepartie, on m'offrait une nouvelle identité, un nouveau passé, une vie que je dois à présent prendre en main.

Ne pas se faire repérer. C'était devenu mon nouveau mantra.

Pour cela, mes cheveux étaient passés par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel pour finir noir corbeau. Mais maintenant, à des milliers de kilomètres de chez moi, j'estime avoir le droit de revenir à un physique relativement décent. J'ai besoin de retrouver une partie de moi-même.

Je sors de la douche, m'enroule dans une serviette pour me sécher, puis je sors de mon sac de voyage une de mes rares tenues encore propres. Première étape: trouver des vêtements afin de me présenter chez ce fameux Scott. Je ne peux pas y aller en short, tee-shirt ou en legging.

Je jette un œil sur mon téléphone. 10 heures... Il ne m'en reste plus que cinq avant ce rendez-vous. À supposer que Phoenix ne soit pas trop loin, j'ai largement le temps de faire un peu de shopping et de passer par la case coiffeur.

Je range toutes mes affaires dans mon sac et, après avoir vérifié que je n'ai rien oublié, je quitte la chambre sans aucun regret. Au pire, l'argent donné par Jack servira à quelques nuits dans un hôtel plus respectable.

Je pousse la porte du bureau d'accueil. L'atmosphère lourde et moite me surprend. L'homme assis derrière son bureau est plongé dans un magazine et ne lève même pas les yeux lorsque je m'approche.

— Bonjour, je viens vous rendre les clés de la chambre.

Au son de ma voix, il relève la tête et me scrute avidement.

— Bien dormi, ma jolie?

Ma jolie?!? Qui est-il pour me parler comme cela? Pas d'esclandre ... N'oublie pas: ne pas se faire repérer!

Je fulmine intérieurement. Il faut vraiment que je me tire d'ici. Sans un sourire, je lui demande:

— Dites-moi, on est loin de Phoenix ici?

— En voiture? Vingt minutes environ. Parfait ...

— J'ai rendez-vous chez Scott sur Jefferson Street. Vous connaissez?

— Désolé, ma jolie, mais je ne quitte pratiquement jamais mon bureau, marmonne-t-il en baissant de nouveau les yeux sur son magazine.

Oui, et cela se sent!

Je lui demande s'il a un annuaire. Il me sort une encyclopédie à l'apparence douteuse de sous son bureau. Je trouve facilement l'adresse. La rue doit être commerçante, car à proximité je repère un coiffeur et quelques magasins de vêtements. Cela devrait faire l'affaire.

Je quitte le bureau avec un bref remerciement et devine le regard de l'homme sur mes fesses. Je suis bien contente de ne plus remettre un pied ici.

Je me dirige vers une des deux voitures garées sur le parking en espérant que ce soit la bonne. J'appuie sur la clé et les portes se déverrouillent automatiquement. C'est une petite voiture blanche, passe-partout. Elle ne ressemble en rien aux petits bolides sur lesquels j'ai l'habitude de me retourner, mais elle fera très bien l'affaire. Dans ma situation, je ne vais pas m'en plaindre. J'ai l'agréable surprise de constater qu'elle possède un GPS. J'entre l'adresse et démarre, direction Phoenix. Direction ma nouvelle vie.

Après plusieurs heures passées dans les magasins et un passage chez le coiffeur, je me dirige, plus confiante, vers mon futur lieu de travail avec une petite avance de dix minutes. J'ai retrouvé ma blondeur naturelle. Mes cheveux m'arrivent désormais un peu en dessous des épaules, avec un joli dégradé qui me donne un peu plus de volume. Lorsque je me suis vue dans le miroir, je me suis sentie de nouveau moi-même, malgré ma nouvelle identité. Je n'aurais jamais cru qu'un jour me contempler aurait cet effet rassérénant sur mon moral.

Ne sachant pas vers quel genre d'endroit je me dirige, j'ai opté pour un slim noir agrémenté d'une blouse rose clair et j'ai préféré des escarpins à mes éternelles Converse.

Je repère le bâtiment de loin, l'enseigne Scott attire l'attention. Il s'agit d'un bar d'apparence assez branché qui fait le coin de Jefferson Street et Buchanan Street. Cette dernière voie est obscure et calme. Je pousse la porte et suis accueillie par le carillon d'une cloche.

(Continues…)



Excerpted from "Run Away"
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